À la base je voulais parler des années 50, des moments historiques où pas mal des choses changeaient, mais j'avais trop peur, alors j'ai changé d'avis, et j'ai amené un partenaire,
au lieu d'en parler. C'est bien d'ètre accompagné.

Soi calme. Soi prudent. Bouge lentement. Une chose a la fois.
Il existe une difference entre la nuit et le jour. Ce qu'est une visite dans la journée, devient une agression en soirée.
Aujourdhui je vais montrer comment c'est: être à la maison. C'est lié avec la difference entre une voyage et une maladie.

Je commence maintenant: La maitrise c'est bien. Tous ce que je controle, devient un part de moi.
Dès qu'il y a de l'ordre, il y a des limites, des frontières. La frontière est le lieu où tu te blesse.
La protection, la sécurité et la discipline sont bien.

Soi calme, reste calme, tout va bien.
Les blessures sont bien, chaque blessure est un contact avec une limite. C'est a travers tes blessures, que tu reconnais tes contours.

Je repête: Chaque plaie change ta surface, chaque collision te fait grandir.
Il ne faut pas avoir peur.
Tout va bien.












Depuis trois ans à peu près, j'aime les mots : enlever, bouger, allonger, toucher, tôt, et surtout: faiblesse.





























La première chose que tu vois dans une journée que tu appelles une bonne journee, c'est quoi?
Qu'est ce que tu manges, qu'est ce que tu bois, où est tu, qui est ce que tu vois?
Qu'est ce que tu portes? Tu est habillée?
L'espace a des fenêtres, des portes?
Tu peux les ouvrir?
Tu veux les ouvrir?
Quelle jour est aujourdhui? Et quelle heure fait il.
Tu as encore du temps? Tu dois faire quelque chose?
Quelqu'un vient chez toi ou tu restes seule?
Tu sorts? Tu es alongee?
Dans l'herbe? Dans la neige?
T'es seul?
Qu'est que tu penses?
Qu'est qu'il manque?
Merci pour votre temps.


Septembre 2010, Goethe Institut, Toulouse

Fotos: Adrien Duquesnel, www.360degres.info